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  • : Mes préférences en matière de livres, films, spectacles...en attendant vos suggestions et pour partager les images, les textes et mots qui m'impressionnent. Pour tous les amateurs :)
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 18:56

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N'étant pas parvenue à en faire un classement, je me suis dit que je me contenterai de dire quelques mots sur chacun des films que j'ai vu pendant mes quelques mois d'absence.

-Inception. Ébouriffant. Je ne m'étais pas mis dans l'idée d'aller voir ce film absolument mais j'ai été bluffée par les effets spéciaux et l'intrigue, on se laisse prendre au jeu de l'imagination, on en ressort troublé.

-Le Bruit des Glaçons. A côté. Je n'ai vraisemblablement pas saisit toute la dimension de se film puisque je suis parmi mes proches l'ayant vu, la seule à n'y avoir pas trouvé grand intérêt, j'ai été trop déroutée par certains aspects de l'intrigues.

-Une Famille très Moderne. Prévisible. Pas grand chose à ajouter, un scénario à l'américaine sur fond de blagues grasses et de happy end, sans réelle réflexion sur un thème pourtant évocateur: l'insémination artificielle.

-L'Arbre. Beau. Un film très réussit pour moi, mention spéciale pour la BO avec Asaf Avidan & The Mojos et pour un sens de l'esthétisme qui donne au film toute sa profondeur. Dommage que l'on n'en ai pas plus entendu parlé.

-The Town. Rebondissant. On aime décidément  Ben Affleck à la réalisation! Entre histoire d'amour et bandits au grand coeur, un film plein de rebondissements qui nous tient en haleine jusqu'à son dénouement.

-Ces Amours-là. Séduisant. Dans la catégorie révélation féminine je saluerai Audrey Dana pour ce rôle ouù j'ai adoré la suivre dans sa quête assoiffée de l'amour au milieu d'une Europe qui se déchire. Là encore, on garde le refrain de la chanson finale dans la tête un bon moment après être sorti de la salle obscure!

-Salt. Insipide. Un film d'action sans réel intérêt, une nouvelle histoire d'espionnage pleine d'effets spéciaux. Trop c'est trop, on préfère les scénario aux mises en scène superficielles.

-Les Amours Imaginaires. Brut. De la création à l'état pur. Ça n'est pas un film très facile d'accès, on y trouvera certainement quelques longueur mais en ma qualité d'esthète j'ai apprécié les plans de Xavier Dolan à qui on ne peut décemment pas refuser le statut de petit génie du cinéma.

-Kaboom. Rocambolesque. Une histoire à laquelle on ne s'attend pas. Au delà d'une histoire d'adolescent, on est entraînés dans des recoins bien plus sombres jusqu'à une issue totalement abracadabrante. On en ressort secoué.

-Les Petits Mouchoirs. Controversé. Entre ceux qui ont adoré et ceux qui ont détesté, ce film ne nous a pas laissé indifférents. Je suis de ceux qui ont étés touchés par ce casting extraordinaire, surtout par François Cluzet, et par cette histoire au final assez simple mais, selon moi, bien filmée.

-L'Homme qui Voulait Vivre sa Vie. Engagé. Romain Duris excelle à nouveau dans un film engagé, on ne sait où situer ce film : policier, aventure, récit de vie... Tant de catégorie dont le film évite les stéréotypes pour délivrer un message fort. Passionnée de photo, je ne suis évidemment pas restée insensible aux décors et aux prises de vues.

-Potiche. Fade. Tous les moments d'humour sont dans la bande annonce, on s'ennuie donc le reste du temps. Le féminisme forcé de ce film m'a laissée indifférente.

-Princesse Raiponce. Réjouissant. Voici enfin la digne succession de nos Walt Disney préférés! Les personnages sont tous aussi attachants les uns que les autres, on rit beaucoup. Il s'agit en somme d'un film pour les grands comme pour les petits.

-A Bout Portant. Essoufflant. Moi qui ne suis habituellement pas friande de film policier, en voici un qui m'a plût. On ne reprend son souffle qu'à la fin du film et l'on a du mal à voir comment notre Gilles Lelouche préféré parviendra à se sortir de cette histoire.

-Another Year. Lassant. Un scénario qui aurait donner bien plus, on se lasse rapidement, les personnages que l'on pensait attachants perdent leur superbe et l'on attend en vain un peu d'action. 

-Love et Autres Drogues. Disparate. Joli sujet que celui de parkinson, peu traité jusqu'alors, pourtant, le film s'en dégage rapidement pour devenir une toile de fond à une intrigue sentimentale américaine, comme on es connait. Cependant, on ne résiste pas au charme d'Anne Hathaway et Jake Gyllenhaal réunis. Pour les amateurs amoureux.

-Le Fils a Jo. Humain. Un film sur le rugby, rien de mieux pour me réjouir. Contrairement à Invictus, il s'agit cette fois ci réellement du sujet principal. A l'image de ce sport on assiste à un film profondément humain, authentique et plein de bons acteurs!

-Somewhere. Assommant. On aura beau dire que Sofia Copola est géniale, j'aurais du mal à m'en convaincre. Je n'ai pas trouvé beaucoup de qualités à se film. Elle souhaitait représenter l'ennui d'une vie de star : c'est réussit. Ca n'est pas, pour autant, ce que l'on attends d'une séance de cinéma.

-Au Delà. Décevant. J'attendais beaucoup de ce Clint Eastwood, je fus déçue. Le scénario manque de profondeur et de relief, on attends impatiemment la fin. Mais la scène du tsunami reste impressionnante.

-Les Emotifs Anonymes. Léger. Une jolie comédie à la française menée par des comédiens que j'aime et de laquelle on ressort le sourire aux lèvres. Je n'en demandais pas plus.

-Les Mystères de Lisbonne. Inédit. Quatre heures de film: Du jamais vue pour mes petites mirettes. On y suit le parcours de différents personnages et l'on ne s'ennuie pas ce qui est déjà beaucoup. A voir bientôt sur Arte.

-Black Swann. Grandiose. Revoici toute la science du grand maître Daren Arnowsky. ON ne peut rester indifférent à se film qui transpire d'émotion forte, on a presque le sentiment de basculer avec Nina dans la folie. Un portrait brillamment réussit pour moi et un film dont on se souviendra pour cet oscar largement mérité.

-Angèle et Tonny. Émouvant. Il n'a pas fait grand bruit mais ce film m'a émut par sa simplicité. Après avoir été attirée par l'affiche, j'ai véritablement savouré cette heure et demie emprunte de sentiments vrai pour des personnages qui n'ont à première vue rien de héros. Bravo!

-Last Night. Inégal. Le thème était glissant, le casting plutôt prometteur, mais comme on pouvait s'y attendre le charme de Guillaume Canet ne réussira pas à sauver ce film. On y trouve cependant des pistes intéressantes. 

-Fighter. Bondissant. Pour ceux que Christian Bale avait laissé de marbre dans son interprétation de Batman, voici son retour en grâce. Un second rôle qui prend toute la place dans cette famille hallucinante. On sort avec l'envie de se mettre à la boxe, pleins d'énergie.

-La Permission de Minuit. Prenant. Vincent Lindon, comme à son habitude profondément touchant dons son rôle nous emmène dans ce récit qui a pour sujet central les enfants lune et l'adolescence. J'ai été très touchée.

-La ligne Droite. Imparfait. Beaucoup de longueurs et de scènes aux traits forcés, presque clichés. Pourtant et sans que je parvienne à en identifier l'origine, il se dégage de tout cela une émotion forte au moment de la scène finale.

 

Voilà ce que j'ai fait de mon année à venir: Company Men, et mon année littéraire!

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 22:47

metamorphose
Me voici de retour!

Une fois ce livre terminé, je n'ai pas résisté à l'envie de vous en parler. Je vous ferais très prochainement un petit résumé des meilleurs films que j'ai vu en un an, histoire de ratrapper le temps perdu. Mais pour l'heure, place à la poésie.

Mathias Malzieu revient donc avec un nouveau roman, après Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi et l'excellent La Mécanique du coeur, voici le dernier né, au titre toujours aussi féerique: Métamorphose en bord de ciel. Aucune excuse pour ne pas le lire, il est à mettre entre toutes les mains. Une fois de plus, le chanteur bondissant de Dionysos nous livre une fable enchantée  travers le destin d'un personnage singulier, cabossé par la vie.

Cabossé, il l'est surtout par la suite de cascades ratées dont il a fait son métier. Tom Cloudman, le bien nommé, est en effet un cascadeur de l'extrême dont chacun des numéros se termine par une chutte spectaculaire. Je ne vous ferais pas de ce livre un résumé, nous n'en avons pas coutume ici.

Je vous livrerai simplement mon avis sur cet ouvrage qui m'a transportée. On y retrouve pour tous les habitués de cet auteur, une plume duveteuse et magicienne, un univers digne des plus grands conte de fées sur fond de réflexion à propos de thème de notre vie courante. C'est à nouveau dans l'amour que le héros trouvera son salut mais aussi sa plus grande prise de risque. Amour matérialisé par une femmoiselle qui nous prouve, si cela était nécessaire, que le monde de Mathias Malzieu regorge  décidément de figures évocatrices au fort potentiel érotico-poétique.

La virtuosité de ce livre tient à cette méancolie latente, sugérée sans que l'on puisse parvenir à en déceller l'origine, aux nombreux traits d'esprit de cet écrivain poète et surtout à la grande maîtrise de ce basculement entre ordinaire et fantastique. 

Certains autront peut être du mal à s'impregner pleinement de cette écriture extraordinaire tant elle  se démarque des oeuvres qui nous sont habituellement proposées. Mathias Malzieu est sans contexte un ovni de la littérature française actuelle, un de ces artistes ensorcelleurs qui ont le don de vous emmener ailleurs... 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 21:52

Les_morutiers_de_F_camp__1949_316.jpgRetour de vacances tout en culture, Mademoiselle M a visité l'exposition de photo de Willy Ronis à la Monnaie. Malheureusement , je serais cette fois ci en retard, l'exposition touche à sa fin.

En deux mots, ce sont, comme prévus des clichés magnifiques et je me servirai de cette visite comme d'un prétexte pour vous encourager à regarder ces photos. J'ai regretté qu'il y ait tant de monde, mais fin d'expostion parisienne oblige, la prochaine fois promis je m'y prendrais plus tôt!

Dernier salut à ce photographe alchimiste qui m'a éblouit à nouveau malgré la foule...

 

pix: "Les Morutiers de Fécamp" une de mes photo préférées...

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 18:28

19100681.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090505_122408.jpgPour terminer, je vous parlerais du dernier film qui m'a enthousiasmé cette semaine. Commençons par ce titre brillant, si bien ajusté au film. Il s'agit d'un autre film qui est sortit en catimini et est maintenant disponible en DVD, film belge savoureux. L'affiche incarne à elle seule tout le film, entre décadence et humour, on suit un groupe de drôles d'oiseaux . Il s'agit donc d'un film centré sur une famille très spéciale vivant en Flandres. La pauvreté a poussé les quatre frères à revenir habiter ensemble chez leur mère. Leur quotidien se partage entre alcool,violence et sexe, et au milieu de cet univers tente de grandir un jeune garçon : Günter. Je ne suis pas très douée en résumés c'est pourquoi je vous inviterais à en consulter un sur un site spécialisé.

Mais j'en viens à ce que je sais mieux faire: ma critique. Le film est très sombre mais on rit pourtant beaucoup il est aussi empreint d'une tendresse immense malgré la fatalité qui pèse sur ces personnages. Les images sont très belles et la mise en scène soignée, nous plonge au coeur de ce monde nébuleux. Il n'y a pas véritablement d'intrigue et on se ballade constamment entre passé et avenir sans bien savoir où se situe le présent par rapport au conteur: Günter. Je ne saurais en dire plus si ce n'est que je me suis régalée devant ce film qui nous fait prendre conscience de certaines réalités et pose la question du déterminisme social. J'ajouterait pour conclure que l'accent belge est un délice et ne rend que plus crédible le film pour moi, ex-belge. 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 18:05

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Passons d'un extrême à l'autre, je veux vous parler d'un des films qui sera certainement le plus touchant de l'année. Il n'a pas fait grand bruit pour sa sortie et c'est regrettable, car il s'agit là d'une petite merveille de justesse. J'ai pu y admirer toute l'envergure du génie de Depardieu et l'on aurait pu confier à aucun autre acteur ce rôle tant il l'interprète avec talent. Il incarne en effet parfaitement la générosité, la rugosité et les tourments du personnage qu'il érige en véritable héros. Il y a également dans ce film une belle brochette de têtes connues en seconds rôle: Mauranne,  François-Xavier Demaison, Mélanie Bernier, Claire Maurier...Tous gravitent autour de Germain Chazes, analphabète qui se prend d'amour pour une vieille dame. On croirait le scénario cent fois revisité, mais aucun des films précédent n'a pu le faire avec autant d'adresse. J'ai vraiment été emballée par ce film, tout, des dialogues en forme de leçons philosophiques parfois, aux plans maîtrisés, en passant par l'humour toujours caustique, tout est judicieux. Les thèmes abordés le sont avec habileté et légèreté, on parle de vieillesse, de mort, d'amour maternel, de littérature, de paternité...sans jamais exagérer ni tomber dans le grotesque. Tout à l'air si vrai, j'ai été captivée par ce film, au delà des mots et je vous le recommande vivement.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 17:56

news_14761_0.jpgParisiens, parisiennes, c'est à vous que s'adresse ma première critique d'exposition. Et quoi de mieux pour commencer que celle qui se tient en ce moment même à l'Hôtel de Ville sur les mariages? Très admiratrice de photos en noir et blanc, j'ai été réjouie de pouvoir observer les clichés de Gérard Uféras. Il en ressort que les tirages sont vraiment réussis, d'une diversité extrême et d'un charme terrible. Chaque moment du mariage semble être saisit de manière originale et véritablement artistique. Seules les photos en couleur sont en deçà des autres puisque moins charmantes, plus éloignées du romantisme qui s'échappe de tout cliché en noir et blanc. 

On apprécie la gratuité de l'expo et on regrette qu'il n'y en ai pas plus à regarder!!! Mention spéciale pour la dame qui s'occupe de la boutique de souvenirs finale qui m'a offert une carte postale. Vrai de vrai! Allez courrez, mais attention, vous risquez de devoir patienter un petit moment, on dirait bien que les parisiens sont eux aussi culturivores, (sans doute l'effet de la superbe photo-affiche) aussi vous serez surement contraints de faire la queue...

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 19:54

passerl-hiver.jpgJuste un petit article pour vous dire qu'Olivier Adam est décidément un virtuose des mots. Me voilà réconciliée avec les recueils de nouvelles, genre que je rejetait jusque là en bloc. Alors si vous aviez encore des doutes sur le talent de cet auteur, il est temps de les laisser de côté. On retrouve dans ce recueil tout ce qui a fait son succès; hommes et femmes déchirées, mais toujours emprunts d'une tendresse extrême, décrits avec une plume pleine de pudeur qui jamais je vire au pathos. Ce sont des tranches de vies choisies au coeur de la vie de ceux qui souffrent délicatement, timidement de peine de coeur, d'un amour trop grand, d'une mort trop présente, de choses trop lourdes à porter... Grace au format de la nouvelle on peut inventer les recoins laissés sombres de ces histoires sinueuses, le futur de ces personnages solaires malgré leur tristesse profonde. 

En quelques mots, ces textes sont Adamesques c'est à dire véritablement bouleversants.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 17:31

 

blondie.jpgC'est une histoire d'amour violente, une passion ardente et dévastatrice entre un skinhead et une punkette que nous fait vivre Virginie Despentes. Une histoire originale qui prend sa source dans un hôpital psychiatrique. Le style n'y est pas, on sent une volonté de faire trash qui ne sert pas vraiment le déroulement du récit. Force est de constater, pourtant que l'auteur sait de quoi elle parle.

Entre présent pourri par l'alcool et passé enchanteur sur fond d'histoire d'amour inachevée, Gloria, l'héroïne, ne navigue plus droit depuis bien longtemps. Eric, le second protagoniste quant à lui est coincé dans son costume de présentateur télé trop admiré et une famille qui l'a éloigné de son amour adolescent. On suit bien volontiers les deux personnages entre passé et présent sur le chemin tortueux de la réconciliation.

En résumé l'intrigue générale du roman et l'analyse psychologique sont prenantes cependant, le style est vraiment lacunaire, il s'agit donc de surmonter l'obstacle du langage pour accéder à l'essence du roman, seule manière, selon moi, d'apprécier ce livre qu'il est dommage de manquer.

 

=> En attente d'une adaptation cinématographique...

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 19:53

19231704.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100122_060037.jpgVotre cinéphile en herbe est allée voir l'idole des adolescente, celui dont elle sont toutes folles, jouer un rôle différent de celui du mielleux Edouard Cullen de Twilight. Il s'avère plutôt bon acteur, les points négatifs de ce film ne résultant pas de sa performance. Mais commençons par le positif, il s'agit d'une histoire très originale où la question de la perte d'un être cher est abordée avec pudeur, où les problèmes liés au suicide ou à la reconstruction d'une vie lorsque l'on a cru que tout s'effondrait ne sont pas éludés ni source de pathos. Non la sensiblerie viendrait plus de la relation amoureuse des deux personnages, on assiste aux clichés habituels d'un fille rebelle et d'un garçon doux et prévenant comme on en croise rarement, l'écorché vif rencontre son alter ego féminine et les réalisateurs s'emballent, on a droit aux ombres chinoises sur un dos nu, à un pseudo séparation pour prétexte très secondaire, à la réconciliation, aux scènes d'amour ellipsées, au bonheur parfait sur une plage...

Au delà de ça, ce film n'en reste pas moins très intéressant, le personnage de Caroline est profond, elle dénonce la cruauté des enfants, la difficulté d'évoluer dans une famille déchirée par la mort... Mais c'est surtout la fin du film, surprenante, choquante puisque imprévue qui je retiendrai. Mis à part ceux qui auront lu le synopsis qui le laissait entendre, on ne devine pas le drame avant d'y assister. Ce suspens est mené de main de maître il me semble.

Pour résumer, Remember Me est un film d'amour et de blessures plus ou moins enfouies, où de nombreux personnages se croisent, tous aussi captivants les uns que les autres, aux caractères différents, aux psychologies complexes, un film marquant dont la coqueluche niaise des adolescentes se sort avec plus de profondeur sans pour autant se départir véritablement de son image de séducteur aux considérations intenses qui parfois dégouline.

 

=>Spéciale dédicace à mes accompagnatrices hors pair :)

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 17:46

19215561.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091222_114336.jpgC'est un film particulier que j'ai vu pendant ces vacances. Je m'attendais à un chef d'œuvre de réalité, à une réflexion véritable sur les causes d'une guerre au delà de ce cas particulier, à un film clairement réussit en somme.

Mais ma critique ne sera pas aussi tranchée. Du film que l'on annonçait comme LE film d'action de moment, surpassant de loin ses semblables, je ne suis pas ressortie ébahie. Certes, on a affaire un bon film il me semble mais je ne trouve pas l'extase médiatique qui l'auréole si justifiée.

En effet, j'ai regretté la figure du héros solitaire, seul à se rendre compte des agissements de ces supérieurs, tour à tour victime d'eux, puisqu'à leurs ordres, et menace grandissante de cette autorité, le manichéisme ambiant est décevant et manque de réalisme. Par ailleurs, la caméra est souvent trop proche de son sujet et par conséquent trop mouvante, elle donne au spectateur une impression de proximité évidemment, mais provoque également un début de nausée très désagréable.

On retiendra cependant, la figure secondaire de Freddy, personnage au combien intéressante tant par sa philosophie que par ses actes. Matt Damon est, comme à son habitude, irréprochable, investit, le seul bémol venant de son personnage trop américain. Des dialogues aux prises de vues, on retrouve ces procédés bien connus visant à ériger un caractère quelque peu naïf et en dehors de la situation en véritable héros, figure militante et résistante confrontée à une situation où il risque à chaque instant de perdre la vie mais risque tout dans une quête effrénée de la vérité.

Je serais de mauvaise foi si j'écrivais que rien dans ce film ne m'a plu, puisque c'est à peu près le contraire. Malgré les apparences, on est très vite pris à l'intrigue et le suspens s'avère être très efficacement dosé. On assiste d'autre part, à une réelle remise en cause de toute une période de l'histoire américaine qui l'a menée à celle que nous connaissons aujourd'hui. Recul à saluer puisque cette entrée en guerre n'est pas si lointaine et que le réalisateur propose ici un vrai retour sur les raisons de cette entrée en guerre ne ménageant pas son ex-gouvernement. Rien ne nous est épargné, des prisons de Bagdad à la magnificence de cette ville en passant par les sombres agissements des officiels américains et cette mini-guerre entre CIA et maison blanche. Bien que l'on connaisse déjà l'issue fatale de cette épisode, on suit avec angoisse la progression du soldat Miller dans ce conflit toujours en cours.

Voilà donc une critique en demi teinte, qui, je l'espère vous poussera à e contredire :)

 


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