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  • : Mes préférences en matière de livres, films, spectacles...en attendant vos suggestions et pour partager les images, les textes et mots qui m'impressionnent. Pour tous les amateurs :)
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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 22:47

metamorphose
Me voici de retour!

Une fois ce livre terminé, je n'ai pas résisté à l'envie de vous en parler. Je vous ferais très prochainement un petit résumé des meilleurs films que j'ai vu en un an, histoire de ratrapper le temps perdu. Mais pour l'heure, place à la poésie.

Mathias Malzieu revient donc avec un nouveau roman, après Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi et l'excellent La Mécanique du coeur, voici le dernier né, au titre toujours aussi féerique: Métamorphose en bord de ciel. Aucune excuse pour ne pas le lire, il est à mettre entre toutes les mains. Une fois de plus, le chanteur bondissant de Dionysos nous livre une fable enchantée  travers le destin d'un personnage singulier, cabossé par la vie.

Cabossé, il l'est surtout par la suite de cascades ratées dont il a fait son métier. Tom Cloudman, le bien nommé, est en effet un cascadeur de l'extrême dont chacun des numéros se termine par une chutte spectaculaire. Je ne vous ferais pas de ce livre un résumé, nous n'en avons pas coutume ici.

Je vous livrerai simplement mon avis sur cet ouvrage qui m'a transportée. On y retrouve pour tous les habitués de cet auteur, une plume duveteuse et magicienne, un univers digne des plus grands conte de fées sur fond de réflexion à propos de thème de notre vie courante. C'est à nouveau dans l'amour que le héros trouvera son salut mais aussi sa plus grande prise de risque. Amour matérialisé par une femmoiselle qui nous prouve, si cela était nécessaire, que le monde de Mathias Malzieu regorge  décidément de figures évocatrices au fort potentiel érotico-poétique.

La virtuosité de ce livre tient à cette méancolie latente, sugérée sans que l'on puisse parvenir à en déceller l'origine, aux nombreux traits d'esprit de cet écrivain poète et surtout à la grande maîtrise de ce basculement entre ordinaire et fantastique. 

Certains autront peut être du mal à s'impregner pleinement de cette écriture extraordinaire tant elle  se démarque des oeuvres qui nous sont habituellement proposées. Mathias Malzieu est sans contexte un ovni de la littérature française actuelle, un de ces artistes ensorcelleurs qui ont le don de vous emmener ailleurs... 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 19:54

passerl-hiver.jpgJuste un petit article pour vous dire qu'Olivier Adam est décidément un virtuose des mots. Me voilà réconciliée avec les recueils de nouvelles, genre que je rejetait jusque là en bloc. Alors si vous aviez encore des doutes sur le talent de cet auteur, il est temps de les laisser de côté. On retrouve dans ce recueil tout ce qui a fait son succès; hommes et femmes déchirées, mais toujours emprunts d'une tendresse extrême, décrits avec une plume pleine de pudeur qui jamais je vire au pathos. Ce sont des tranches de vies choisies au coeur de la vie de ceux qui souffrent délicatement, timidement de peine de coeur, d'un amour trop grand, d'une mort trop présente, de choses trop lourdes à porter... Grace au format de la nouvelle on peut inventer les recoins laissés sombres de ces histoires sinueuses, le futur de ces personnages solaires malgré leur tristesse profonde. 

En quelques mots, ces textes sont Adamesques c'est à dire véritablement bouleversants.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 17:31

 

blondie.jpgC'est une histoire d'amour violente, une passion ardente et dévastatrice entre un skinhead et une punkette que nous fait vivre Virginie Despentes. Une histoire originale qui prend sa source dans un hôpital psychiatrique. Le style n'y est pas, on sent une volonté de faire trash qui ne sert pas vraiment le déroulement du récit. Force est de constater, pourtant que l'auteur sait de quoi elle parle.

Entre présent pourri par l'alcool et passé enchanteur sur fond d'histoire d'amour inachevée, Gloria, l'héroïne, ne navigue plus droit depuis bien longtemps. Eric, le second protagoniste quant à lui est coincé dans son costume de présentateur télé trop admiré et une famille qui l'a éloigné de son amour adolescent. On suit bien volontiers les deux personnages entre passé et présent sur le chemin tortueux de la réconciliation.

En résumé l'intrigue générale du roman et l'analyse psychologique sont prenantes cependant, le style est vraiment lacunaire, il s'agit donc de surmonter l'obstacle du langage pour accéder à l'essence du roman, seule manière, selon moi, d'apprécier ce livre qu'il est dommage de manquer.

 

=> En attente d'une adaptation cinématographique...

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 22:06

blanc-comme-neige-affiche.jpgGrâce à un super cinéma de quartier, je vois les films un peu en retard, mais qu'importe, je vous en parle quand même.

Blanc comme neige donc, est un thriller plutôt glacial. Mon opinion quand à la réussite de ce film est mitigée. D'un côté, il y a de bons acteurs au jeu impeccable, un suspens pas mal géré, une heure et demi qui ne se fait pas vraiment sentir, de beaux paysages et des plans très esthétiques. Mais il y a aussi quelques incompréhensions, elles concernent surtout l'intrigue, on ne comprend pas exactement de quoi il s'agit, on se laisse prendre par le suspens sans trop parvenir à saisir tous les enjeux du film.

Article court pour un film que je n'avais pas décidé d'aller voir, mais auquel je ne me suis pas ennuyée pour autant. 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 23:37

nicolasrey-5-114827_L.jpgAttirée par cet auteur qui m'était inconnu avant ce passage à l'émission "On n'est pas Couchés", de Laurent Ruquier dans laquelle on avait lu quelques extraits de son dernier roman, c'est par l'un des premiers que j'ai voulu commencer. Comme souvent, les chroniqueurs critiques de l'émission avaient raison, et le livre est une pure merveille. Nicolas Rey a rejoint mes auteurs préférés en un seul roman, nul doute que vous entendrez encore parler de l'écrivain à la vie aussi tortueuse que ses personnages!

C'est une écriture pleine d'émotion, des personnages d'écorchés vifs, des sensibilités extrêmes à vous donner la chaire de poule, à vous sentir seul au milieu d'un wagon de RER en heure de pointe, c'est un style comparable à celui d'Olivier Adam, plein de bons mots, de regards acérés sur des quotidiens gris qu'une jeunesse qui à soif d'idéal tente de colorer. Un début prometteur, est ce qu'on peut appeler un roman réussit, avec un ton juste, une intrigue loin d'être simpliste, de l'humour malgré la noirceur du milieu dans lequel nous plonge le romancier. Dans ce roman, Nicolas Rey nous parle amour, famille déchirée et désillusions adolescentes avec des personnages emprunts d'une lucidité outrée,entre réalité fantasmée et drames ordinaire, on aimerait que le livre soit beaucoup plus long. 

Non vraiment, je ne trouverais aucune critique, je n'ai pu que courir acheter un autre de ses romans, à découvrir bientôt.

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 22:25

F 6e1138cc138a40f5eb7c311e73f9a4ea4b47286631617Petite parenthèse sur mes après midis passés au salon du livre parisien. Immense, plein de bons auteurs! J'aurais voulu en rencontrer plus mais il y avait foule, forcément. J'aurais tout de même vu les essentiels: David Foenkinos: décidément très sympathique avec un petit mot pour chacune des personnes venues se faire dédicacer ses oeuvres, et puis j'ai vu aussi Olivier Adam, différent de l'idée que je m'en étais fait mais conforme à la fois à l'idée que l'on peut se faire d'un écrivain de sa trempe: à la fois torturé et philanthrope, il m'a paru timide et je cherche toujours à déchiffrer sa dédicace :) 

J'ai aimé déambuler dans les allées de ce grands salons où se côtoyaient tant de célébrités de Martine Aubry à certains présentateurs télévisés, en passant par Amélie Nothomb, Eric-Emmanuel Shmitt et même le très fleuri Antoine, à Stéphane Guillon et même Luc Besson, pour n'en citer que quelques uns. Il y avait à voir, à entendre et beaucoup à lire et à comprendre, pour mon premier salon du livre dans la capitale, avoir croisé ses personnalités télévisés fût une grande première, il y avait du beau monde dans ce pavillon. 

Pour ceux qui l'auraient raté ou voudraient le revivre voici quelques uns des événements en diaporama=> link


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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 22:48
J'attendais d'avoir finis le dernier entamé pour vous en parler mais voici la plus belle de mes découverte en ce début d'année. Vous aurez peut être entendu parler de "La Délicatesse" qui fût l'opus qui m'attira vers cet auteur atypique. Il y a dans ces livres un humour ravageur qui fait tout leur charme, des remarques décalées à vous faire sourire tout seul devant votre page. J'ai bien sûr cherché un échantillon à vous faire partager mais peine perdue, chaque citation enlevée à son contexte délicieux perdait toute sa subtilité. C'est un esprit intelligent que celui de David Foenkinos, un virtuose des mots, qui, partant de personnages simples en apparences nous embarque dans des aventures rocambolesque qui, sous la plume de tout autre ne nous auraient jamais parues crédibles. Alors je m'enthousiasme pour ces romans incomparables dans le style comme dans l'intrigue, pour ce véritable auteur, de ceux qui nous manquent cruellement en ce moment, de ceux qui nous mettent de bonne humeur par leur finesse d'écriture. Dévorez donc Foenkinos, n'importe lequel de ces romans déjà nombreux, puisque j'ai cherché la faille, la monotonie dans 3 romans déjà sans la trouver mais à la rencontre de nouveaux thèmes toujours mieux abordés, d'idées toujours plus originales et de délectation intellectuelle toujours plus grande. 

auteur_david-foenkinos_2008.jpg




Comme il m'est impossible de les classer voici ceux que j'ai savourés dans l'ordre:
> La Délicatesse 
> En Cas de Bonheur
> Le Potentiel Erotique de ma Femme 

A venir:
> Entre les Oreilles
> Nos séparations 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 20:06
9782266177863
Comme promis, j'ai dévoré Olivier Adam, une fois de plus.
Il était torturé, sinueux ce roman plus complexe que d'habitude mais poignant toujours, émotionnant si l'on peut dire. De ces romans desquels on ne sort pas indemnes. Pour son deuxième roman, l'auteur annonce ce qui deviendra son style, sa trame au travers de toutes ces prochaines chroniques de la condition humaine avec un regard sombre, amer, presque comme pour se libérer d'un malaise, d'une hantise ou d'un passé trop lourd. Alors j'ai cherché dans la biographie d'Olivier Adam d'où pouvait venir cette souffrance, cette sensibilité si vive, ces personnages écorchés, à fleur de sentiment. On retrouve pour ceux qui le connaisse le schéma classique d'Adam, une famille mono parentale, deux enfant, un garçon pour héros principal comme souvent (excepté pour A l'Abri de Rien) et un amour étouffé par la maladresse que le temps a fait grandir dans cette famille au passé heureux, à présent brisée. C'est une femme qui a perdu le goût de vivre mais a toujours la force de tout quitter. Une jeune fille singulière qui veille en silence sur ses proches brisés. Et le héros amoureux fou on croirait, impulsif et mal dans sa peau, en quête de vie, d'un sens à donner à son existence avec une lucidité extrême.
 
Alors on se perd un peu dans cette écriture hachée, en tranches de vie de chacun mais on comprend l'essentiel et on lâche prise pour ne s'occuper plus que de l'émotion que dégage ses mots si bien choisis, si bien enchaînés...
 
Lisez sans plus attendre Olivier Adam, dévorez ces histoires de vies qui n'en sont presque plus et celui-ci gardez le pour les derniers, une fois imprégnés de la force littéraire de ces textes. En fait lisez tout court, ce qui vous passe sous la main pour oublier un peu que nous ne sommes pas que des solitudes dépareillés mais une humanité entière entre clair et obscur on traverse tant bien que mal les troubles de nos existences.
 
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 23:08
Une peu de littérature ce soir. Puisque je ne peux pas vraiment continuer ce blog sans parler de mon auteur préféré: Olivier Adam. Je me passerais d'une biographie ennuyeuse ou de raconter ses livres puisque c'est de tous que je veux vous parler. De ceux-ci, il ressort toujours une mélancolie profonde et j'aime ses personnages torturés, abimés par la vie, ses considérations quotidiennes, sa façon de nous emporter vers des paysages maritimes et de relier ses romans pas le même fil conducteur à travers les yeux d'hommes ou de femmes abandonnés qui ont déjà trop souffert. Les histoires de ces héros ordinaires sont sensiblement les même pourtant c'est avec une émotion nouvelle que l'on a plaisir à les redécouvrir dans chacun de ses livres. Olivier Adam nous retransmet l'émotion sans sensiblerie, sans fioriture, nous livre la vie sous son visage le plus cruel parfois mais fais jaillir de sa plume les phrases les plus chargées en sensations que je connaisse. 
A mes yeux, Olivier Adam donne à la littérature tout le sens que je lui trouve depuis toujours ou presque,puisque quand je le lis je suis ailleurs et qu'un instant il me semble qu'à moi aussi ses personnages égratignés me parlent, parce que toujours il parvient à me transporter dans son monde.

olivier-adam1Petit top 4 (parce que je n'aime pas les nombre impairs) de ses meilleurs romans:
1)Des Vents Contraires
2)A l'Abri de Rien
3)Poids Léger 
4)Falaise

Reste aussi: Je Vais Bien ne t'en Fais pas, que je lirais une fois les mages du film que j'ai vu seront un peu effacées, A l'Ouest (en cours de lecture), Passer l'Hiver. Mais aussi les livres jeunesse: Comme les Doigts de la Main (génial),La Messe Anniversaire,  On Ira Voir la Mer, Sous la Pluie...
 

  [Article à venir: A l'Ouest]
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